BRNS
Rock
Doux jésus, laissons l’expression cathédrales pop aux hipsters barbus! Après le succès de Patine bousculant les étiquettes post-machin-chose, les Bruxellois gagnent en assurance. Plus fun, plus éclaté, l’EP et l’album ont été composés dans un esprit nineties. Sous la houlette de Tommy Desmedt (Girls in Hawaii, Robbing Millions), le groupe a pris le temps de se poser. Multipliant les synthés beau bizarre, la ligne directrice demeure: une forme de collage pop instinctif dont le groupe ne s’est jamais caché, où les mélodies bourgeonnent sur des structures un peu cassées (Forest, So Close). Avec un bouquet de morceaux plus directs (Home, Pious Platitudes), moins concept, peut-être moins dark aussi, BRNS étend encore ses ramifications. Tu feras juste gaffe aux épines lorsque, à la deuxième ou troisième écoute, se découvrent d’autres arrangements, d’autres subtilités. De la pop sur laquelle tracer puis brouiller les pistes. Effrontément.
Doux jésus, laissons l’expression cathédrales pop aux hipsters barbus! Après le succès de Patine bousculant les étiquettes post-machin-chose, les Bruxellois gagnent en assurance. Plus fun, plus éclaté, l’EP et l’album ont été composés dans un esprit nineties. Sous la houlette de Tommy Desmedt (Girls in Hawaii, Robbing Millions), le groupe a pris le temps de se poser. Multipliant les synthés beau bizarre, la ligne directrice demeure: une forme de collage pop instinctif dont le groupe ne s’est jamais caché, où les mélodies bourgeonnent sur des structures un peu cassées (Forest, So Close). Avec un bouquet de morceaux plus directs (Home, Pious Platitudes), moins concept, peut-être moins dark aussi, BRNS étend encore ses ramifications. Tu feras juste gaffe aux épines lorsque, à la deuxième ou troisième écoute, se découvrent d’autres arrangements, d’autres subtilités. De la pop sur laquelle tracer puis brouiller les pistes. Effrontément.